mardi 3 décembre 2013

Déda, le fondateur du PT à Sergipe, est décédé

Marcelo Déda Chagas, Gouverneur de l'Etat de Sergipe (Nordeste) est décédé lundi dans la nuit à l'hôpital Sirio-Libanês de São Paulo. Âge de 53 ans, le fondateur du Parti des Travailleurs à Sergipe luttait depuis plusieurs années contre un cancer du système gastro-intestinal. La Présidence de la République a déclaré trois journées de deuil national en l'honneur de cette figure de la politique brésilienne.

Marcelo Déda, Gouverneur de Sergipe, était l'un des membres historiques du PT (photo : agência Brasil)

Né à Simão Dias, à 110 kilomètres de la capitale sergipana, Aracaju, « Déda » a été tout d'abord un passionné de cinéma et de culture. Il réalisa même plusieurs productions et s'engagea dans les années 70 sur la scène culturelle en organisant des ciné-clubs pour les étudiants. C'est à cette époque qu'il entre dans le mouvement étudiant en opposition au régime militaire. Dans les années 80, à l'Université Fédérale de Sergipe, il participe à la consolidation dans l'Etat du tout nouveau Parti des Travailleurs (PT), qui portera en 2002 l'ancien ouvrier métallurgique Lula au pouvoir.

En 1986, il est élu député de l'Etat de Sergipe. Commence alors sa carrière politique. Il devient député fédéral en 1994, fonction pour laquelle il est réélu en 1998. Il revient ensuite à Aracaju où il est élu maire dès le premier tour en 2000 puis en 2004. De ses deux mandats, les Aracajuanos retiendront les efforts faits pour la santé publique, pour l'intégration des quartiers périphériques de la capitale et pour la culture avec la transformation du Forro Caju comme l'une des plus grandes fêtes de la Saint-Jean brésiliennes. En 2006, il décide de concourir au poste de Gouverneur qu'il occupera jusqu'à sa mort. Pendant sept années, il a développé le réseau routier dans tout l'Etat, a fait construire 12 hôpitaux municipaux et hôpitaux régionaux et a lancé la transition énergétique dans l'Etat de Sergipe en inaugurant le parc éolien de Barra dos Coqueiros. Le Gouverneur a également créé la polémique en 2009 en étant mis en cause dans une affaire d'abus de pouvoir par le Tribunal Supérieur Electoral. Cette même instance l’innocentera l'année suivante.

Marcelo Déda était un ami proche de Dilma Rousseff (photo : Presidência da Republica)



Son corps, transféré de São Paulo vers Aracaju, a été exposé aujourd'hui au Palacio Olimpio Campos. Pendant toute la journée, des milliers de sergipanos sont venus lui rendre hommage et la présidente de la République, Dilma Rousseff, qui était une amie proche de Marcelo Déda, s'est rendue à Sergipe d'où elle a déclaré un deuil national de 3 jours. La crémation de son corps aura lieu à Salvador dans la soirée.  

vendredi 29 novembre 2013

Associações caminham juntas contra o racismo

Várias associações e movimentos anti racismo convocam uma grande marcha em Paris dia 30 de novembro. Uma iniciativa que intervém num contexto de multiplicação dos ataques e declarações racistas na França.

"Parem, Já chega!". Com esse grito, as organizações sindicais, associativas e partidárias francesas querem mostrar a sua oposição ao clima de racismo crescente no território francês. A decisão de fazer uma marcha foi tomada na última quinta-feira para mostrar a reação da sociedade civil contra os ataques que sofreu a Ministra da Justiça, Christine Taubira. A Ministra, negra, foi o alvo de protestos, xingamentos e matérias racistas durante as últimas semanas.

Em Angers, (região oeste a 300km de Paris) enquanto visitava um tribunal, a ministra foi injuriada por um grupo de oponentes ao casamento gay, medida para a qual Christiane Taubira foi a principal defensora. No grupo, uma menina de apenas 10 anos, ergueu uma banana e gritou : "Para quem é a banana ? é para a macaca!" Dias depois, uma candidata nas eleições municipais da Frente Nacional, partido de extrema direita, que publicou uma fotografia no seu perfil facebook comparando Christine Taubira a um chimpanzé. Mais recentemente, uma revista semanal de extrema direita, Minute, fez da Ministra a sua matéria de capa cujo título fazia claramente referência a comparação entre a política e os primatas.

Ministra Taubira: Com 18 meses/Agora. Foto: Internet

Segundo Thomas Guénolé, cientista político, a explicação destes ataques é simples : "Christiane Taubira é alvo porque ela é negra e é a favor do casamento gay. Estes dois elementos explicam o ódio que tem as duas famílias da extrema direita francesa, a extremista e a tradicionalista". Organizando esta marcha, as associações querem  "denunciar não somente estes xingamentos como toda a onda de racismo na França", explica Vincent Reberioux, presidente da Liga dos Direitos Humanos.

Esta marcha no faz relembrar a “Marcha para a Igualdade e Contra o Racismo” que comemora o seu 30° aniversário este ano. Naquela época, 32 jovens, na maioria árabe, iniciaram em Marselha uma marcha para denunciar o racismo. Eles chegaram mais de 100 000 em Paris.


Gauthier Berthélemy

jeudi 29 août 2013

L'arrivée des renforts en médecins étrangers fait débat au Brésil

Les médecins étrangers arrivés au Brésil cette semaine ont reçu un accueil hostile de la part des professionnels de la santé locaux. Venus pour renforcer l’offre de soin dans les régions sous-dotées en personnel, ils composent l’un des contingents de médecins étrangers prévus par le programme national de santé adopté en juillet dernier par le gouvernement.

Les médecins étrangers ont commencé leur formation dans le cadre du programme Mais Médicos (photo: Elza Fuzia)
 

« Esclaves ». C’est le qualificatif employé par des médecins brésiliens à l’encontre de leurs homologues étrangers lors du premier jour de formation du programme Mais Medicos à Fortaleza. Les 96 médecins étrangers présents dans la capitale du Céara sont candidats au plan gouvernemental visant à pallier aux déserts médicaux dans certaines régions du pays, principalement le nord et le nord-est du pays, ainsi que dans certaines zones sans grandes agglomérations.

Pour cela, le gouvernement a ouvert aux médecins d’origine étrangère la possibilité d’exercer sur le territoire national après un processus de sélection et de mise à niveau débouchant sur la validation de leurs diplômes de médecine selon les critères en vigueur dans le système universitaire brésilien. Selon le ministre de la Santé Alexandre Padilha, les candidats au programme Mais Médicos devront passer par « une intense évaluation » et une formation de trois semaines portant sur le système de santé brésilien et la maitrise de la langue portugaise. Ceux qui seront affectés dans des zones où vivent des populations indigènes auront « des modules spécifiques sur la culture de la région où ils travailleront. »

Pour le moment, l’Espagne, l’Uruguay, l’Argentine et Cuba sont les pays d’origines de la plupart des 644 candidats déjà arrivés sur place. Un autre contingent de 4000 médecins cubains devrait également venir gonfler les rangs des hôpitaux brésiliens dans le cadre d’un accord entre les gouvernements du Dilma Rousseff et de Raul Castro. Ces médecins devraient percevoir un salaire compris entre 2500 et 4000 reais par mois.


Les médecins hués à leur sortie de la formation à Fortaleza (photo: internet)
Au centre des revendications exprimés par les opposants comme les membres du Syndicat des médecins du Céara qui ont manifesté à Fortaleza, l’application de l’examen Revalida, généralement imposé aux étrangers, pour la validation des diplômes des candidats, qui n’y seraient pour le moment pas soumis. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les Brésiliens exprimant leur indignation face à la démonstration des médecins cearenses. L'argument souvent utilisé est que l'arrivée de médecins étrangers au Brésil serait la conséquence du refus de leurs homologues brésiliens à pratiquer dans certaines régions, leur préférant les capitales dans lesquelles les conditions de travail et les salaires sont meilleurs.  

A ceux qui l’ont appelé « esclave », Juan Delgado, médecin cubain, a déclaré dans la Folha de São Paulo : « Nous irons où les médecins brésiliens ne vont pas. Nous serons esclaves de la santé, des malades et de ceux avec qui nous serons tout le temps nécessaire. » Si le manque de médecins dans certaines régions du Brésil doit se réduire dans les mois à venir, le débat, lui, n’est pas prêt de s’arrêter.
Gauthier Berthélemy



+ d’infos : Les visions de deux médecins, l’un brésilien, l’autre étranger, sur le programme Mais Médicos : http://www.lepetitjournal.com/rio-de-janeiro/societe/162279-mais-medicos-certaines-zones-du-bresil-manquent-reellement-de-medecins

dimanche 23 juin 2013

Manifestations au Brésil : la peur de la perte de contrôle


Manifestants à Rio de Janeiro le 19 juin 2013 ( photo : afp.com/Christophe Simon

Après la mobilisation historique qui a fait descendre les manifestants dans les rues des grandes villes du pays et réuni près d’un millions de brésiliens à Rio de Janeiro la semaine dernière, l’heure est aux premiers bilans.

Tout le monde est d’accord, le mouvement actuel au Brésil est un événement fort dans l’histoire du pays. Parti du ras-le-bol d’une vie de plus en plus chère, de la vétusté des infrastructures et des services publics, la colère a glissé progressivement vers le rejet de certaines mesures en cours de débat parlementaire et d’une large partie de la classe politique définie comme corrompue.

La presse internationale se fait le relais de ces revendications et diffusent les mots d’ordres qui fleurissent sur les pancartes brandies pendant les gigantesques marches de Brasilia à Recife ou de Buzos à Ribeirão Preto.

Les manifestations se déroulent dans un calme relatif, la police n’hésitant toutefois pas à user de la force pour contenir la population parfois accompagnée d’éléments plus violents, politisés ou non. Sur les réseaux sociaux, la majorité des participants condamnent la violence qu’elle soit d’un côté ou de l’autre, mais peine à calmer ses ardeurs sur un autre sujet.

L’apologie du #SemPartido

Sur le site au pouce bleu, certains individus clament haut et fort leur apolitisme en usant à tour de bras du hashtag devenu ponctuation : #SemPartido (#SansParti). L’objectif, pour une large majorité, est d’exprimer le refus de toute récupération politique du mouvement par les formations politiques actuelles, toutes assimilées à des nids à corrompus. Tous y passent, de l’extrême-gauche à la droite en passant par le PT, parti de Dilma Rousseff, qui pourrait bien être le grand perdant de ce que certains appellent déjà « le printemps brésilien ».

Mais dans ce mot d’ordre se confond parfois une rhétorique anti parti affirmant que le peuple doit se prendre seul en main et doit se détacher du système politique tel qu’il est aujourd’hui. Dans la pratique, cela se traduit par le refus de la participation des partis politiques aux manifestations organisées et par des affrontements parfois corsés entre « apolitiques » et militants. A São Paulo, des individus affiliés au PC do B ou au PSOL ont été agressés par des manifestants leur demandant de ranger leurs banderoles.

Résumé vidéo de la première manifestation à Aracaju ( réal. : Sete Nove Produção)

Et la logique amène parfois à la confusion dans la définition des « ennemis » du peuple. A Aracaju, le cortège s’est scindé en deux après le rejet par certains participants des syndicats et de mouvements sociaux venus se joindre aux révoltés. Le mouvement Não Pago,affairé depuis 2011 à la diminution du prix des transports en commun a été violemment expulsé de la marche pour sa supposée proximité avec le PSOL. Le Mouvement des Sans-Terre n’a  quant à lui pas pu débarquer ses militants des quatre bus qu’il avait affrétés pour les acheminer vers la capitale sergipana.

Sur la toile, ces incidents provoquent des débats passionnés. Pour beaucoup, la prolifération des #SemPartido rappelle le discours des partisans de la dictature militaire (1964-1985). De même, le slogan relayé sur internet et dans les rues « O Gigante acordou » est le même que celui utilisé pendant les rassemblements des soutiens aux militaires. Après tout, l’absence de parti et la rhétorique nationaliste sont bien des éléments définissants les régimes dictatoriaux.

Les brésiliens du Brésil et de France inquiets

Au-delà de ces abus de slogans et ces confusions politiques, certaines manifestations attisent l’inquiétude des brésiliens du Brésil et du monde. Comme ces photos et vidéos montrant des policiers militaires brandissant des pancartes et banderoles en soutien aux manifestants et qui provoquent l’émoi d’une partie de la population et de la presse.

Une image marque plus que les autres. Celle de policiers militaires à Goiania armés de… bouquets de fleurs blanches. L’image est forte, symbolique, belle. Mais, un article publié sur le site jusbrasil.com.br (équivalent de notre légifrance) informe de la demande de création déposée le 20 juin 2013 d’un Parti Militaire Brésilien à… Goiania. La coïncidence a le mérite de faire réfléchir.

Les brésiliens sur place alertent et les expatriés aussi. Ce week-end, ils se sont réunis dans les principales villes de France pour exprimer leur soutien à leurs compatriotes. A Toulouse, ils ont défilé entre Jean-Jaurès et le Capitole en scandant les mêmes slogans que ceux entendus à Rio, Recife, São Paulo ou Salvador. Mais ce qui animait les discussions était bel et bien la possible dérive du mouvement vers une désorganisation généralisée et au profit de forces politiques aux objectifs obscurs.

Brésiliens de Toulouse lors de la manifestation du 22 juin 2013 ( photo : Allana Andrade )


Pour Marcio de Oliveira, l'un des chefs de file des brésiliens de Toulouse, « il est important que les brésiliens ne partagent pas toutes les informations diffusées sur internet. Beaucoup sont faussées et même dangereuses ». La communauté de la Ville Rose cherche un moyen d’avertir les manifestants et de coopérer avec eux. « Nous allons nous réunir et débattre ensemble de la manière dont nous allons nous organiser et envoyer en permanence nos propositions à nos compatriotes » explique-t-il.


Sur et hors du territoire brésilien, une chose est sûre, le mouvement ne veut pas s’essouffler et pourrait même reprendre à son compte une des déclarations faites par Dilma Rousseff le 21 juin dernier : Profiter de cet élan pour continuer à changer le Brésil. 

Gauthier Berthélemy

jeudi 13 juin 2013

Pesquisa revela: Os franceses são viciados em Smartphones

Não se sabe ao certo quando surgiu o primeiro smartphone. Alguns falam em 10 anos, outros em apenas quatro. Independente da idade, o fato é que atualmente ele é considerado um dos sonhos de consumo de grande parte das pessoas.

Alguns tipos de Smartphone. Foto: Internet
Jogos, aplicativos, internet, fotos, vídeos...São inúmeras as funções desses aparelhos. E uma coisa é certa, depois de começar a usar, é difícil desgrudar. Nesta quinta-feira, 13 um estudo realizado pela Ipsos MediaCT para o Google mostrou que: os franceses hoje não conseguem mais viver sem seus smartphones. 

No primeiro trimestre de 2013 a taxa de penetração do smartphone na sociedade francesa foi de 42%. Em 2011, esse percentual era de apenas 27%. A taxa de penetração de um produto consiste em: fazer o percentual de pessoas que adquiriram o produto, pelo menos uma vez, num determinado período de tempo utilizado para a análise.

A pesquisa utilizou mil adultos de idades entre 18 e 64 anos e mostra que o vício nos smartphones é grande, tanto que durante a pesquisa, 26% dos entrevistados afirmaram que preferem serem privados da televisão ao invés do celular multifuncional.

E a porcentagem só aumenta: Questionados sobre a utilização no dia-a-dia, 74% dos franceses afirmaram não saírem de casa sem o aparelho. Mais da metade (51%) dos usuários dos smartphones dizem usá-lo diariamente para se conectar à internet. 82% para navegar, 51% para envio de e-mails, 61% para acessar às redes sociais e 52% para a leitura de jornais.

Em média, os entrevistados tem 32 aplicativos instalados no telefone com uso de pelo menos 12 nos últimos 30 dias. Do total, 70% assistem vídeos no celular e 13% pelo menos uma vez por dia.

O fenômeno crescente é o da multitarefa (multi-tasking). 78% dos entrevistados relatam usar ao mesmo tempo o smartphone, enquanto assistem à televisão (52%), jogam um jogo de vídeo (19%), ou leem um jornal ou revista (18%).

samedi 8 juin 2013

Morte de Clément Méric, a França traumatizada




Clément Méric, militante antifascista de 18 anos, faleceu no ultimo dia 6. O esquerdista caiu sob os golpes de skinheads ligados à organizaçoes de extrema-direita. O crime esta comovendo tanto a população como a classe politica francesa.

O jovem estava com três amigos num apartamento em Paris no qual paticipavam de uma venda de roupas geralmente vestidas pelos integrantes dos movimentos dos dois lados. Um grupo de pessoas se juntou à venda, vestindo as cores da extrema-direita. Cruz nazista e blusa « Blood and Honnour » alertam os antifascistas e uma alteração começa.

Clement Méric. Foto: Internet


O recém-universitario teria levado um golpe na cabeça durante a briga sem mesmo ter dado nenhum segundo as testemunhas. Ele não se acordou no hospital e os médicos declararam a morte cerebral do estudante. O carater politico do crime foi imediatemente identificado pela população, os politicos e as midias. Os suspostos autores do crime foram presos pela policia que sinalizou a ligação de um dos suspeitos com um movimento nacionalista violento, a Juventude Nacionalista Revolucionaria (JNR).

Um dos participantes da briga, Estaban, 20  anos foi detido provisariamente pela justiça francesa neste sabado, 8. Após a autópsia do corpo de Clement Meric, os especialistas afirmaram que a morte foi causada pelo golpe dado por este jovem militante de extrema direita. 

A classe politica inteira condenou a morte de Clément Méric. A esquerda, os socialistas e os representantes da Frente de Esquerda pediram a dissolução dos grupos violentos de extrema direita. A direita, Jean-François Copé, lider do principal partido de oposição a UMP, qualifiou o crime de « agressão barbara » e pediu a dissolução dos movimentos de extrema direita e de extrema esquerda. A Frente Nacional, partido nacionalista, lamentou o fato e rejeitou toda ligação como o lider da JNR, chamado Batskin, que afirmou que o seu movimento não tinha nada a ver como o assassino.

No governo, Jean-Marc Ayrault, Primeiro ministro, anunciou a noite mesma da noticia no Senado sua vontade de « por em peças de maneira democratica estes movimentos [fascistas e nazistas] ». Num discurso no Japão, o presidente François Hollande declarou que eles devem ser « reprimidos ».

Este crime ocorre num clima politico tenso na França. Durante varios meses a sociedade francesa se dividiu na questão da legalização do casamento gay. Nos protestos organizados pelos oponentes do « Casamento para todos », varios grupos e partidos desfilaram juntos. Os enfrentamentos entre policia e jovens radicais revelaram a verdadeira força dos mais extremistas.

Por: Gauthier Berthélémy


vendredi 24 mai 2013

Morre Georges Moustaki: o amigo de Jorge Amado e Elis Regina


Muitos são os artistas brasileiros que tem inspirações francesas, mas o contrário também acontece. É o caso de Georges Moustaki. Nascido em 1934, Giuseppe Mustacchi em Alexandria (no Egito) de uma família de judeus italianos originários de Corfu (na Grécia), o cantor francês de 79 anos, que faleceu nesta quinta-feira, 22 em Nice era apaixonado pelo Brasil. 

Georges Moustaki era apaixonado pelo Brasil. Foto: Internet

Tanto que em 1972 quando estava em turnê de lançamento do disco "Dance", o artista veio ao Rio de Janeiro para um Festival Internacional da Canção Popular, ocasião em que conheceu Elis Regina e Chico Buarque através de Gilberto Gil e Jorge Bem. 


Les Eaux de Mars. Videos: Youtube

Fascinado pela literatura de Jorge Amado e pela Bossa Nova, no álbum seguinte "Declaration", a influência brasileira é fortemente sentida. A música "Águas de Março" de Tom Jobim é transformada na "Les Eaux de Mars" canção que é levada para o Festival de Tóquio e uma turnê mundial que inclui Canadá e Estados Unidos.

Ainda com influências brasileiras, em 1974, o álbum "les Amis de Georges" conta com duas adaptações de músicas do Brasil. São elas: "Portugal" da canção Fado Tropical de Chico Buarque e "Je suis une guitare" de Toquinho e Vinicius de Moraes.

Portugal, da canção Fado Tropical de Chico Buarque

Georges Moustaki que era comprometido com ideais da esquerda, foi um dos compositores mais produtivos da música francesa na década de 1960. O artista escreveu cerca de 300 canções para grandes artistas como: Edith Piaf, Montand, Barbara Greco, Reggiani. 

Dentre as músicas mais famosas estão "Milord" (1958), escrito para Edith Piaf, com quem teve um caso e "Le Métèque" (1969), primeiramente cantado por Pia Colombo e cujo refrão é conhecido no mundo inteiro. 

Le Métèque, uma das mais conhecidas do artista.

Em 2011, anunciou uma doença irreversível que o impossibilita de continuar cantando.


Por Allana Andrade

lundi 20 mai 2013

Quase 30% dos franceses não querem vizinho gay



Mapa aponta intolerância homossexual no mundo. Foto: Internet


Mesmo o presidente François Hollande tendo aprovando de forma definitiva no ultimo sábado, 18, o casamento e a adoção de crianças por casais homossexuais, a França é considerado o país menos tolerante na Europa Ocidental quando se fala em ter um vizinho homossexual. Os dados são da ONG World Values ​​Survey.


O World Values ​​Survey é um projeto de pesquisa global realizado por uma rede mundial de cientistas sociais que explora desde 1981 valores e crenças das pessoas, como elas mudam ao longo do tempo e qual o impacto social e político que eles têm. O monitoramento é feito em 100 países, cobrindo 90% do mundo.

Foram quatro meses de debates intensos e manifestações quase diárias de repulsa à aprovação do « Casamento para todos » no Hexágono. Com 28,8% da população rejeitando a ideia de ter um vizinho gay, a França fica em último lugar, quando consideramos apenas o países da Europa Ocidental. Lugares como Suécia e Espanha, foram os que apresentaram menores dados: respectivamente 3,6% e 7,4%.

Já o Brasil, que no último dia 14 aprovou a resolução do Conselho Nacional de Justiça (CNJ) na qual os cartórios de todo o país agora são obrigados a celebrarem o casamento civil e também a converterem a união estável homoafetiva em casamento fica em segundo lugar nos países pesquisados na América do Sul, com 21,8%, perdendo apenas para a Argentina (6,4%). A Colômbia e o Peru apresentam os índices mais altos na região, com 45,9% e 41,9% respectivamente.

Os países no qual a religião é mais rígida como o Islã apresentam os maiores índices da pesquisa, liderada pela Jordânia (95,1%) e o Irã (93%), o que comprova que a religiao tem ainda muito peso no pensamento das pessoas. 

Por Allana Andrade

mercredi 8 mai 2013

Un brésilien à la tête de l'OMC

Roberto Azevêdo prendra officiellement la tête de l'OMC en septembre prochain (photo: internet)



On pressentait Lula à l’ONU, on voyait le cardinal Odilo Scherer au Vatican mais le Brésil passe sur le devant de la scène internationale à Genève. Le brésilien Roberto Azevêdo est le nouveau directeur-général de l’Organisation Mondiale du Commerce et succède ainsi à Pascal Lamy. Le Brésil prend pour la première fois la tête d’une institution internationale d’une telle ampleur.

Pour accéder au poste, Roberto Azevêdo a recueilli le plus grand nombre de votes et l’appui de pays de toutes les régions du monde et de différents niveaux de PIB. Il devance ainsi son concurrent, le mexicain Herminio Blanco, qui avait pourtant les faveurs des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Sa désignation sera officialisée demain et les soutiens de M. Blanco ont d’ores et déjà affirmé qu’ils ne s’opposeront pas à la désignation du vainqueur malgré leur droit de véto.

Roberto Azevêdo reprendra les commandes de l’OMC à partir de septembre prochain et succédera au français Pascal Lamy. Fort des soutiens des pays d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Amérique Latine et, surtout, du géant chinois, il aura la lourde tâche de confirmer les aspirations internationales du Brésil et de redorer le blason de l’institution, fortement critiquée depuis l’arrivée de la crise.

Pendant la campagne, Roberto Azevêdo, représentant permanent du Brésil à l’OMC depuis 2008, s’est prononcé en faveur de la reprise des négociations du Cycle de Doha, au point mort depuis 2001, en déclarant qu’il va s’agir «de rendre le système compatible avec le monde d’aujourd’hui, la seule façon d’y arriver est d’encourager le commerce et la libéralisation des échanges en tant que composants essentiels des politiques de développement ». L’objectif sera donc de réactiver les négociations commerciales entre le Nord et le Sud.

Le succès du brésilien sonne comme la revanche des émergents suite à la décision de reconduire un représentant européen (Christine Lagarde) à la tête du FMI après la chute médiatiquement spectaculaire de Dominique Strauss-Kahn. En mai 2011, les BRICs avaient dû se résigner à s’incliner face à cette décision malgré leur tentative de hisser un des leurs sur les plus hautes marches de la gestion économique internationale.

Un brésilien à l’OMC, c’est, pour la diplomatie brésilienne, l’acceptation de l’idée défendue par le Brésil de partager le pouvoir économique pour le rendre plus compatible avec la donne économique issue de la crise financière internationale commencée en 2008. A l’heure où les émergents apparaissent comme des modèles en termes de compétitivité, de gestion sociale et de croissance du PIB, la logique veut qu’un de ses intégrants soient aux rênes d’au moins un des trois piliers de l’économie mondiale (FMI, Banque Mondiale et OMC). «En présentant sa candidature, le Brésil estimait que par son expérience et son implication, (Roberto) Azevedo pourrait conduire l'organisation vers un ordre économique mondial plus dynamique et plus juste. Ce message a été entendu (...)» se félicite Dilma Rousseff à l’annonce des premiers résultats à Genève.

Si cet événement sonne comme une meilleure répartition des rôles plus en phase avec le contexte politico-économique actuel, il est également considéré comme une victoire pour la diplomatie brésilienne qui y voit l’aboutissement de ses efforts pour imposer l’image d’un Brésil capable et désireux de prendre en main l’intérêt commun. Le pays peut désormais sortir de son rôle de « représentant des BRICS » pour enfin adopter une posture de décideur. 

Gauthier Berthélemy

vendredi 26 avril 2013

O governo multa empresas para fazer respeitar a igualdade salarial



 Fato inédito no mundo do trabalho francês, empresas serão multadas por não ter respeitado o princípio de igualdade de salário entre homem e mulher. Neste « Equal Pay Day », duas empresas foram sancionadas, mas o governo já declarou sua determinação de não parar só nestes dois exemplos.

Em apenas quatro meses, o governo francês, pelo intermédio do ministério dos direitos da mulher, ja enviou 135 advertências ao mesmo número de empresas demorando a respeitar a igualdade salarial entre os gêneros. Por não ter modificado a suas políticas salariais, duas empresas receberam as primeiras multas.

Segundo Najat Vallaud-Belkacem, ministra dos direitos das mulheres, a primeira empresa sancionada devera pagar uma « penalidade de 5000 euros por mês até resolver a situação. (…) Trata-se de uma empresa de 150 empregados que mostra uma diferença de 500 euros no salário médio entre homem e mulher ». A segunda recebeu uma multa de 8500 euros a pagar de vez, pois acabou de ser vendida. « O novo proprietário terá que corrigir isso » adverte a ministra.

 Najat Vallaud-Belkacem, ministra dos direitos das mulheres, anunciou ontém as  multas (foto:internet) 


Para Marisol Touraine, ministra dos Assuntos Sociais, estas multas são importantes para mostrar que « quando a lei não é respeitada, as sanções são aplicadas. » Uma maneira de relembrar aos empresários, neste Equal Pay Day organizado pela Comissão Europeia, a lei do 2 de novembro de 2010 obrigando as empresas  de mais de 50 assalariados a adotar um plano ou uma convenção empresarial com o objetivo de impedir a diferenciação salarial e de carreira entre homem e mulher.

Segundo os dados divulgados em 2012 pela Comissão Europeia, orgão executivo da União Europeia, uma mulher deveria trabalhar 79 dias a mais para ganhar o salario anual de um homem. 

Gauthier Berthélemy

lundi 1 avril 2013

1er avril 1964, "le jour qui dura 21 ans"


 
Militaires en route pour Rio de Janeiro (photo: internet)
Le 1er avril est connu dans diverses régions du monde comme le jour de la farce. Au Brésil, il en est de même, mais cette date rappelle également un fait historique important pour le pays : le coup d’Etat militaire du 1er avril 1964. Ce lundi, les archives publiques de São Paulo mettent en ligne 274 000 fiches et 13 000 rapports produits par le Département d’Ordre Politique et Social, la police politique entre 1964 et 1985. A peine 10% du total archivé.

Les explications. La prise du pouvoir par les généraux a été le résultat d’une série d’événements à partir de l’élection en 1961 de Jânio da Silva Quadros du PTN (Parti Travailliste National) à la Présidence de la République brésilienne et de João Goulart, o Jango, du PTB (Parti Travailliste Brésilien) à la Vice-Présidence. La même année Jânio Quadros renonce au pouvoir et le laisse aux mains de son Vice. Mais, ce dernier se trouve alors en Chine pour une visite diplomatique. Les militaires, voyant dans ce déplacement une preuve supplémentaire de sa sympathie pour le communisme, l’empêche d’assumer la Présidence. Ce n’est qu’après d’âpres négociations que João Goulart est nommé Chef d’Etat. En 1963, un référendum décide le retour au régime présidentialiste et Jango en reprend la tête.

Cependant, les difficultés ne faisaient que commencer. Le Brésil était en proie à une instabilité politique depuis les administrations antérieures. La tentative de renversement de 1961 et les tensions régionales et internationales provoquées par la Guerre Froide déstabilisaient un peu plus encore le fragile régime de Jango. Parmi la société, les secteurs les plus conservateurs comme l’armée, le haut-clergé catholique et les organisations et entreprises liées aux Etats-Unis faisaient un travail idéologique visant à décrédibiliser le pouvoir en place.

Le 13 mars 1964, en pleine tourmente politique, João Goulart annonce à Rio de Janeiro une série de décrets face une foule de plus de 300 000 personnes. Il déclare alors la nationalisation des raffineries de pétrole et présente un programme d’expropriation de grands propriétaires terriens pour mener à bien la réforme agraire qu’il supporte. Pour ses opposants conservateurs, c’est la goutte d’eau. Le 31 mars, l’armée marche sur Rio de Janeiro et fait tomber le gouvernement constitutionnel de Jango. Le 1er avril, le Président déchu prend la fuite vers l’Uruguay, le Brésil est aux fusils des militaires.

Le nouveau régime ouvre les frontières et laissent les capitaux étrangers opérer ce qu’on appellera au Brésil et ailleurs le « Miracle économique »,  avec ses 10 % de croissance à l’année. En contrepartie, le travailleur voit son salaire diminuer de moitié, déjà miné par une hyperinflation et les inégalités sociales qui n’arrêteront plus de s’accroître. Tout cela sans compter avec la disparition de la liberté d’expression, l’apparition de la censure et de la répression politique permises par le vote de 5 amendements constitutionnels. 21 ans plus tard, le 15 mars 1985, Tancredo Neves sera élu au suffrage universel, marquant le point final de la dictature et le début de la re-démocratisation brésilienne.

Photographies de disparus (photos internet)


Les rapports de l’époque révèlent les noms de 376 morts et disparus durant le régime militaire. Cependant, certaines études identifient plus de 1200 travailleurs ruraux tués par la dictature pendant la même période. La Commission de la Vérité créée en 2011 tente de relever les violations aux Droits de l’Homme entre 1964 et 1985, mais le travail fastidieux est rendu difficile par le manque d’accès aux documents officiels produits à cette époque. Contrairement à ses voisins ayant subi la même chose, le Brésil a voté directement après la chute des généraux une loi d’Amnistie blanchissant autant les prisonniers politiques que leurs tortionnaires, ne permettant donc pas que justice soit faite comme en Argentine où Reynaldo Bignone, le dernier général à avoir dirigé le pays pendant la dictature (1976-1983), a été condamné le 12 mars dernier à la prison à vie pour crimes contre l’Humanité.


Consultez ces sites pour avoir accès aux archives :



http://www.cnv.gov.br

Allana Andrade

samedi 16 mars 2013

Marco Feliciano, le pasteur-député polémique




Sur internet, dans les rues et même à l’entrée de la Chambre des députés, des brésiliens s’indignent face la nomination polémique du député fédéral Marco Feliciano à la tête de la Commission des Droits de l’Homme et des Minorités. Les propos homophobes et racistes tenus par le parlementaire sur les réseaux sociaux sont à l’origine de la contestation.


 Marco Feliciano, pasteur, député fédéral et nouveau président de la Commission des Droits de L'Homme et des Minorités de la Chambre des députés brésilienne ( photo: internet )

« La pourriture des sentiments homosexuels mène à la haine, au crime et au rejet. », « Noir naît noir, indien naît indien, mais homosexuel ne le naît pas. », « Les africains descendent d'ancêtres maudits par Noé. C'est un fait. Le motif de la malédiction est la polémique. » Noirs, homosexuels, malades du sida, tout y passe. Les Twitter, Facebook et consorts nous ont habitués depuis près d’une décennie à la philosophie de comptoir à grande échelle. L’internaute, confortablement installé dans son salon, à l’abris des regards, isolé, se sent à l’aise pour coucher sur l’écran ses pensées même les plus répréhensibles, persuadé de ne pas être écouté puisqu’il les écrit. Parfois, c’est le cas. Mais lorsqu’il s’agit d’une personnalité publique, la diffusion des fameux 140 caractères est démultipliée et son impact l’est tout autant.

Publiés sur Twitter en novembre 2011, ces propos ont provoqué une levée de boucliers  immédiate des associations homosexuelles et de lutte contre le racisme contre son auteur, le député fédéral et pasteur évangélique Marco Feliciano du Parti Social Chrétien (PSC). Au-delà de quelques statuts facebook et partages de pétitions électroniques exigeant sa démission, le mouvement de contestation n’a pas pris d’ampleur et est vite tombé dans les oubliettes du web. Les prises de position polémiques du parlementaire sont cependant revenues sur le devant de la scène médiatique depuis quelques semaines suite à sa surprenante nomination à la tête de la commission des Droits de l’Homme et des Minorités de la Chambre des députés brésilienne.

Un des tweets polémiques du député :" La pourriture des sentiments homosexuels mène à la haine, au crime et au rejet".  


Depuis le 6 mars 2012, les commissions permanentes de la Chambre brésilienne ont leur composition définie en fonction de la répartition des sièges issue des votes des électeurs. En d’autres termes, les partis les plus représentés à l’Assemblée ont le plus de commissions. Suite à une négociation entre les formations politiques, le Parti des Travailleurs, formation dont est issue Dilma Rousseff, est  par exemple à la tête de trois commissions tout comme son allié le PMDB. Les principaux partis d’opposition, le PSDB et le DEM, comptent deux commissions. Il en est de même pour le parti du député fédéral Marco Feliciano qui, en plus des Droits de l’Homme, est en charge de la surveillance financière.

La nouvelle de la décision a rappelé aux barricades virtuelles les opposants au pasteur évangélique. Les réseaux sociaux se sont transformés en passeurs de slogans et de pétitions signées par plusieurs millions de personnes et déposées à Brasilia. Les mots twittés par le nouveau président de la Commission des Droits de l’Homme à l’encontre des africains et des homosexuels ont resurgis sur internet rappelant aux Brésiliens les forfaits de l’homme politique.

Après avoir gagné la toile, la protestation sort dans les rues de presque toutes les capitales brésiliennes où des cortèges demandent la destitution du parlementaire. Début mars, les manifestants, armés de pancartes, de sifflets et de nez de clown, parviennent à entrer dans la Chambre des députés et crient leur volonté d'appliquer le principe de laïcité de l'Etat (et donc d'interdire à un homme d'Eglise d'exercer un mandat législatif) et de punir ceux qui profèrent des insultes à l'encontre de minorités. Le même jour, la contestation passe les frontières brésiliennes et gagne l'Europe où des expatriés défilent avec pancartes et banderoles sur les places de quelques capitales du Vieux Continent.

Les parlementaires des autres partis ont également commenté la nomination de Marco Feliciano à la tête de la commission des Droits de l'Homme. Les députés composant la commission ont décidé de faire recours de la désignation du pasteur évangélique auprès du Suprême Tribunal Fédéral, évoquant notamment une investiture à huis-clos, fait interdit par le règlement de l'Assemblée qui stipule que toute « réunion est ouverte au public ». Selon Domingos Dutra, du PT, « il est inimaginable qu'après une dictature militaire une commission des Droits de l'Homme fasse une session à portes closes, avec des barrières aux entrées et la police législative dans les couloirs ». Au-delà de la légitimité de la nomination et des moyens employés par Marco Feliciano, les députés de l'opposition questionnent l'intégrité de leur collègue et demandent au nouveau président de la commission de s'expliquer sur les récentes accusations d'usage de fonds de l'Assemblée pour rémunérer certains employés de l'Assemblée de Dieu, église évangélique à laquelle le pasteur Feliciano est affilié. Pour Chico Alencar du PSOL, « il y a des preuves évidentes de l'usage de son mandat à des fins personnelles, puisque toute église est une entité privée. »

Marco Feliciano peut néanmoins compter sur le soutien de son groupe parlementaire. Réunis le 12 mars, les députés du PSC ont affirmé que « malgré les pressions et les manifestations nous maintenons Marco Feliciano à son poste. » Le leader du PSC à l'Assemblée, André Moura, s'appuie sur le règlement affirmant que « rien n'empêche le parlementaire désigné à honorer son poste. La commission est composée de 18 députés et si le président n'exerce pas son mandat correctement, nous serons les premiers à demander sa démission. »

Le 13 mars, lors de la réunion inaugurale, ouverte au public, Marco Feliciano a adressé, entre hués et applaudissements, des excuses publiques « à tous ceux qui se sont sentis offensés par l'une de [ses] postures (…) ». Avant d'entamer les discussions, il a demandé « à tous un vote de confiance. J'exerce mon mandat qui me donne le droit d'assumer la présidence de cette commission. » Un prêche de bonne volonté en décalage avec un de ses récents tweets daté du 28 février 2013, alors qu'il avait déjà eu connaissance de sa nomination : « Il ne m'est jamais passé par la tête de présider la Commission des Droits de l'Homme, mais avec tant d'attaques, j'en ai presque envie. ». Avec une telle confession, nul doute que les opposants au pasteur polémique se résoudront à l'absoudre. 

Gauthier Berthélemy

vendredi 15 février 2013

Vague de violences à Santa Catarina


Depuis quinze jours, l’Etat de Santa Catarina, dans le sud du Brésil, est en proie à une vague de violences. Au total, 100 attaques visant des bus et des commissariats de police ont été enregistrées dans différentes villes de la région. Selon les autorités, elles seraient organisées à l’intérieur même des prisons. Le gouvernement a décidé d’envoyer les militaires en soutien aux forces de police locales.

Un pompier en intervention dans entrepôt incendié (photo : O Globo) 


Bus incendiés, jets de cocktails molotov contre un bâtiment de la Police Militaire ou agression de civils à la sortie des bureaux. Depuis le 30 janvier, 25 villes de Santa Catarina sont en état d’alerte face aux attaques qui s’élèvent aujourd’hui au nombre de 100, selon la police. Ces actes seraient commandités par des chefs de bandes détenus dans les prisons de cet état du sud du Brésil en réponse à leurs conditions de vie en milieu carcéral. Leurs soutiens à l’extérieur font preuve d’une extrême violence : 13 litres d’essence, 600 kilos de dynamite et une dizaine d’armes à feu de gros calibre ont été interceptés par les forces de l’ordre.

Plusieurs fois retardé par le gouverneur de Santa Catarina, Raimundo Colombo, l’envoi de la Force Nationale de sécurité publique a été annoncé par le ministre de la Justice José Eduardo Cardozo. Près de 350 militaires ont donc quitté Brasilia dans la matinée du vendredi 15 février pour contenir la violence dans la région. Au-delà de cette mesure, le ministère de la Justice a décidé de transférer les leaders des gangs probablement impliqués dans l’organisation des attaques. L’opération de transfert, risquée, devraient réquisitionner plusieurs dizaines d’agents pénitentiaires et vise à couper les communications entre les détenus et les membres de leurs organisations à l’extérieur.

Depuis une semaine, les transports en commun roulent au ralenti et les chauffeurs de bus, craignant pour leur sécurité, refusent de travailler après 19h. Les écoles publiques ont fermé leurs portes, leurs élèves ne pouvant pas les franchir faute de transport. 

mardi 29 janvier 2013

Os parlamentares franceses discutem sobre o « Casamento para todos »

Os parlamentares franceses discutirão nos proximos meses a questão do casamento gay (foto: internet)
Hoje é o inicio dos debates sobre o controverso projeto de lei autorizando os casais homossexuais a contratar um casamento. Provocando discussões, manifestações e dividindo fortemente os franceses desde o final do ano passado, a lei poderia ser adotada em abril.
Chamada “Casamento para todos”, a medida prometida pelo presidente François Hollande durante a sua campanha eleitoral o ano passado poderia permitir aos casais homossexuais de se casar como os casais heterossexuais. Além desta disposição, a questão da adoção será evocada. A procriação assistida medicalmente foi excluída e será provavelmente agregada a outra votação no final de 2013. O projeto de lei será discutido a partir de amanhã pelos deputados franceses até o dia 10 de fevereiro. O texto de lei será, normalmente, adotado pela Assembleia no dia 12 de fevereiro e, sem grande surpresa, deveria revelar uma forte oposição entre a direita, contra, e a esquerda, a favor.
Segundo o funcionamento da adoção de leis na França, o projeto será enviado ao Senado para ser novamente discutido e votado. Após eventuais modificações e idas e voltas entre as duas Câmaras representativas, a lei do “Casamento para todos” deveria ser definitivemente adotada, ou rejeitada, no fim do mês de abril.
O primeiro-ministro francês, Jean-Marc Ayrault, afirmou que o procedimento nem será acelerado nem determinado no tempo afim de “deixar à oposição a sua liberdade de expressão” na discussão. E o principal partido de direita, a UMP de Nicolas Sarkozy, não abriu mão do seu direito. Assim foram apresentados pela oposição 96% das 5392 propostas de emendas. Também, a UMP ja declarou que fará a proposta durante os debates de um novo exame da lei por uma comissão parlamentar e da organização de um plebiscito para decidir desta questão que fica dividindo a sociedade.
Os oponentes ao projeto de lei ja convocaram várias manifestações afim de mostrar a pluralidade dos perfis contra o “casamento para todos”. O último encontro dos “antis” juntou entre 300 mil e 800 mil pessoas (segundo as diferentes fontes) nas ruas da capital, Paris, no último domingo. Dentro do cortejo, famílias, militantes de direita, representantes das religiões cató licas, evangélicas ou ainda muçulmanas marcaram oposição à lei.
Sexta-feira, eles anunciaram pela voz de Philippe Brillaut, porta-voz do movimento “manifestação para todos”, a chamada ao Conselho Econômico, Social e Ambiental (CESE) para emitir uma opinião sobre a lei. Terceira câmaras do país, o CESE, é portanto uma assembleia consultativa. De fato, a opinião apresentada pelo CESE mesmo se for contra a lei pode ser ignorada pelo governo.
Gauthier Berthélemy

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